vendredi 26 avril 2013

Un enfant sur cinq n'est pas vacciné dans le monde

« La vaccination constitue l'un des outils les plus puissants pour prémunir les enfants contre des maladies mortelles. » Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) en est convaincu. Pourtant, à l'occasion de la semaine mondiale de la vaccination du 24 au 30 avril, ses représentants s'inquiètent du nombre d'enfants qui ne reçoivent pas les vaccins essentiels à travers le monde.
Les vaccins sauvent chaque année la vie de 2 à 3 millions d'enfants, d'après les Centers for Disease Control and Prevention d'Atlanta (CDC) (Etats-Unis). Pourtant, en 2011, ils étaient 22,4 millions à ne pas avoir reçu les vaccins essentiels (coqueluche, diphtérie, polio, rougeole, tétanos et tuberculose). Ce qui représente une augmentation d'un million par rapport à l'année précédente. Ce recul fait craindre une recrudescence de certaines maladies mortelles. « La rougeole par exemple est l'une des premières à faire son apparition lors d'une crise humanitaire. Des épidémies se sont récemment déclarées en Syrie, au Pakistan, au Nigéria et en République démocratique du Congo », soulignent les représentants de l'UNICEF.
En effet, dans ces circonstances, la mise en place d'une vaccination systématique est plus complexe. « Des fonds limités, d'immenses difficultés d'accès et des mouvements massifs de population font qu'il n'a jamais été aussi difficile d'atteindre chaque enfant », précisent-ils. Pour répondre à la crise sanitaire et humanitaire syrienne, l'UNICEF a toutefois réussi à vacciner 1,3 million d'enfants contre la rougeole et 1,5 million contre la polio.
Eliminer des maladies, sauver des enfants
Mais la baisse du nombre d'enfants vaccinés dans le monde n'est pas due uniquement à des situations de conflits ou d'autres crises humanitaires. L'organisation « craint que les initiatives mondiales visant à vacciner chaque enfant ne marquent le pas car le financement fléchit et la volonté politique s'essouffle. » Or « les gouvernements doivent offrir un financement suffisant. De (...) Lire la suite sur destinationsante.com

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