lundi 29 avril 2013

Incontinence : la prostate en première ligne

L'incontinence urinaire est une séquelle fréquente du traitement du cancer de la prostate. Elle doit être prise en charge si elle n'a pas disparu six mois après l'intervention.
«Chez l'homme, l'incontinence est souvent liée à une intervention dans la région du périnée, en particulier en lien avec un cancer de la prostate», souligne le Dr Loïc Le Normand, urologue au CHU de Nantes. Cette séquelle du traitement, fréquente, doit être prise en charge si elle n'a pas disparu six mois après l'intervention. La rééducation périnéale est le premier traitement utile dans ce cas. Comme pour la femme, elle doit se faire chez un kinésithérapeute spécialisé qui prendra le temps de faire comprendre au patient le fonctionnement de ses muscles périnéaux et de lui apprendre des exercices à répéter chez lui pour maintenir les effets de son travail.
Si l'incontinence persiste après 10 à 15 séances, d'autres traitements peuvent être envisagés. Des bandes sous-urétrales peuvent être posées chez l'homme, avec un mécanisme de fonctionnement différent que chez la femme: elles servent dans ce cas à comprimer l'urètre et non à le soutenir. Le sphincter peut avoir été lésé pendant l'intervention, provoquant une incontinence sévère. Des prothèses sphinctériennes peuvent alors être posées, plus facilement que chez la femme. Les ballonnets ajustables, qui compriment l'urètre, sont en cours d'évaluation pour des incontinences un peu moins sévères ou, puisqu'ils peuvent être retirés, comme première étape avant d'envisager la pose d'une prothèse définitive. Ces approches sont satisfaisantes pour 60 à 70 % des patients.
Se lever plusieurs fois la nuit
Les hommes peuvent également souffrir de pathologies neuro-musculaires de la vessie, provoquant des impériosités qui sont traitées comme chez la femme. Ce type d'incontinence étant plus rare chez l'homme, le médecin sera d'autant plus attentif à éliminer la présence d'une tumeur, de calculs ou d'une infection urinaire qui peuvent provoquer une (...)
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samedi 27 avril 2013

Les piscines publiques sont-elles des réservoirs à virus ?

Les virus n'entrent dans les piscines que si nous leur ouvrons la porte,, explique François Denis, professeur émérite de bactériologie-virologie-hygiène et membre de l'Académie nationale de médecine.
Les piscines publiques seraient des nids à microbes, avec leurs risques bien connus de diarrhées, d'otites, de troubles intestinaux, de mycoses, de verrues plantaires Pourtant, alors que 25 millions de Français fréquentent chaque année nos quelque 16.000 piscines municipales, d'hôtels ou de camping, il n'y a pas de réel danger sanitaire à signaler, et les contaminations collectives y sont non seulement rares mais bénignes, au point de n'être parfois même pas déclarées, ce qui, pour fausser les statistiques, reste un encouragement à pratiquer la natation pour le meilleur de la santé.
Les piscines ne sont pas des lieux de prédilection naturelle pour les virus. Les virus qui possèdent une enveloppe - virus grippaux ou virus du sida - sont trop fragiles et survivent trop peu dans le milieu extérieur pour se transmettre dans les piscines. Les virus dits nus sont généralement beaucoup plus résistants et peuvent survivre plusieurs jours dans l'eau, même si cette eau est traitée. Ils se répartissent en adénovirus (41 %), norovirus (26 %), entérovirus 26 % et virus de l'hépatite A (7 %). Mais, ils n'entrent dans les piscines que si nous leur ouvrons la porte, qu'il s'agisse de défaillances techniques - non-respect des équipements de désinfection et de chloration, méconnaissance du mode opératoire, défaut de maintenance des installations, personnel non qualifié et absence de système d'alerte - et surtout de négligences humaines, par les matières fécales ou les miasmes qu'y transportent des nageurs infectés, notamment au niveau du nez et de la gorge.
La transmission par ingestion (en buvant la tasse) est la plus fréquente, car les norovirus, responsables des épidémies de gastro-entérites d'origine alimentaire, sont très contagieux et peuvent provoquer (...)
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vendredi 26 avril 2013

Un enfant sur cinq n'est pas vacciné dans le monde

« La vaccination constitue l'un des outils les plus puissants pour prémunir les enfants contre des maladies mortelles. » Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) en est convaincu. Pourtant, à l'occasion de la semaine mondiale de la vaccination du 24 au 30 avril, ses représentants s'inquiètent du nombre d'enfants qui ne reçoivent pas les vaccins essentiels à travers le monde.
Les vaccins sauvent chaque année la vie de 2 à 3 millions d'enfants, d'après les Centers for Disease Control and Prevention d'Atlanta (CDC) (Etats-Unis). Pourtant, en 2011, ils étaient 22,4 millions à ne pas avoir reçu les vaccins essentiels (coqueluche, diphtérie, polio, rougeole, tétanos et tuberculose). Ce qui représente une augmentation d'un million par rapport à l'année précédente. Ce recul fait craindre une recrudescence de certaines maladies mortelles. « La rougeole par exemple est l'une des premières à faire son apparition lors d'une crise humanitaire. Des épidémies se sont récemment déclarées en Syrie, au Pakistan, au Nigéria et en République démocratique du Congo », soulignent les représentants de l'UNICEF.
En effet, dans ces circonstances, la mise en place d'une vaccination systématique est plus complexe. « Des fonds limités, d'immenses difficultés d'accès et des mouvements massifs de population font qu'il n'a jamais été aussi difficile d'atteindre chaque enfant », précisent-ils. Pour répondre à la crise sanitaire et humanitaire syrienne, l'UNICEF a toutefois réussi à vacciner 1,3 million d'enfants contre la rougeole et 1,5 million contre la polio.
Eliminer des maladies, sauver des enfants
Mais la baisse du nombre d'enfants vaccinés dans le monde n'est pas due uniquement à des situations de conflits ou d'autres crises humanitaires. L'organisation « craint que les initiatives mondiales visant à vacciner chaque enfant ne marquent le pas car le financement fléchit et la volonté politique s'essouffle. » Or « les gouvernements doivent offrir un financement suffisant. De (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 25 avril 2013

Insolite : la fish pédicure n’est pas sans risque

La fish pédicure consiste à se faire grignoter les peaux mortes des pieds et des chevilles par des petits poissons. Ce massage exfoliant est actuellement en expansion en France. Vendu comme un soin esthétique de pédicure, ce massage est aussi proposé pour ces vertus thérapeutiques comme la régulation du flux sanguin, ou le traitement du psoriasis et de l’eczéma.
Il consiste à tremper ses pieds dans un grand bocal habité par des Garra rufa, des poissons de 3 centimètres sans dents, mais très gourmands en squames.
Mais l’ANSES s’interroge sur les éventuels risques sanitaires que ces pratiques pourraient faire courir aux amateurs de fish pédicure ! En effet, l’utilisation de produits désinfectants étant incompatible avec la vie des poissons, l’eau des aquariums présente des risques de transmission interhumaine d’agents pathogènes. Et les poissons sont parfois porteurs de micro-organismes dont certains sont susceptibles d’être pathogènes pour l’Homme.
L’Anses recommande que les utilisatrices soient plus clairement informées sur les éventuels risques cette pratique déjà interdite dans certains états américains ou canadiens.

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Cancer du col de l'utérus : le vaccin et... le frottis

Chaque année en France, le cancer du col de l'utérus touche près de 3 000 femmes. Il est également à l'origine de 1 000 décès. L'Institut national du Cancer (InCa) rappelle qu'il existe deux leviers efficaces et complémentaires pour s'en protéger : la vaccination et le dépistage par le frottis.
« La vaccination contre certains papillomavirus humain (HPV), responsables de la majorité des cancers du col de l'utérus, est un réel progrès dans la prévention de ce cancer », indique l'InCA. Pourtant, moins d'un tiers des adolescentes françaises est aujourd'hui correctement vacciné avec les trois doses nécessaires. Jusqu'à présent recommandée à partir de 14 ans, la vaccination est, depuis avril 2013, proposée dès l'âge de 11 ans. « Cette modification permet de profiter du rendez-vous vaccinal prévu pour le rappel DT-Polio, entre 11 et 13 ans, pour évoquer la vaccination HPV ».
Mais la vaccination ne protège pas contre tous les types de HPV oncogènes. Elle ne prévient pas totalement contre les risques de cancer et ne dispense pas d'un dépistage régulier par frottis. « Ce dernier permet de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et ainsi de soigner plus précocement ce cancer, voire d'éviter son apparition », insiste l'InCa.Il est recommandé tous les 3 ans, à toutes les femmes à partir de 25 ans et jusqu'à 65 ans, qu'elles soient vaccinées ou non.
Pour davantage d'informations, consultez le site de l'INCa : www.e-cancer.fr.



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mercredi 24 avril 2013

Allergies : s'informer pour mieux prévenir

Près de 6 millions de Français souffrent de rhinite allergique. En ce début de printemps, ils voient réapparaître les symptômes de ce que nous appelons communément le « rhume des foins. Yeux irrités, nez qui coule en continu, accès d'éternuements incoercibles... Bref, c'est un vrai cauchemar.
Au total, un Français sur cinq serait allergique à une substance au moins. Il peut s'agir d'un aliment, d'un médicament, d'un pollen... Lorsque l'organisme est le siège d'une réaction allergique, il libère une substance, l'histamine, qui est responsable des réactions qui vont s'ensuivre. Si l'on fait abstraction du choc anaphylactique qui peut entraîner la mort quasi immédiate, les conséquences de l'allergie sont multiples et variées :
Il y a bien sûr l'oedème de Quincke, qui se caractérise par un gonflement rapide de la peau (les lèvres, les paupières, les doigts...) et des muqueuses. Il peut provoquer des accidents dramatiques, par suffocation par exemple ;
La victime d'allergie peut également souffrir de vertiges, de syncope, d'évanouissement ou de vomissements ;
Les allergies alimentaires ou aux médicaments, les allergies aux piqûres d'insectes ou au latex par exemple, sont très souvent responsables d'eczéma et d'urticaire ;
Le nez bouché, un écoulement nasal ou des éternuements, des yeux rouges traduisent plutôt une allergie dont le siège est respiratoire.
La rhinite allergique ne doit pas être négligée
Même si elle est courante, la rhinite ne doit pas être négligée. Mal soignée, elle peut se compliquer : surinfection, atteinte des voies respiratoires inférieures, otite moyenne. Et dans certains cas, elle peut évoluer jusqu'à des accès d'asthme. Les traitements habituellement proposés, comme les anti-histaminiques, sont le plus souvent efficaces. Certains sont disponibles sans ordonnance et sous forme générique. C'est le cas de la cétirizine.
Parlez-en à votre pharmacien et à votre médecin. Il ne manquera pas en plus, de vous rappeler quelques conseils de bon (...) Lire la suite sur destinationsante.com

Santé : les Français connaissent un peu mieux leurs droits

A en croire le dernier baromètre 2013 sur les droits des malades, les Français se disent globalement mieux informés sur leur système de santé. Mais selon le Collectif interassociatif sur la Santé (CISS), certains droits sont encore mal connus, à l'image de ceux relatifs au dossier médical.
« Si les usagers sont satisfaits de leur niveau d'information sur les situations courantes concernant leur santé, leur sentiment d'être bien informé est toutefois moins élevé pour les aspects pratiques de la démarche de soins », indique le CISS. Plus de trois Français sur dix se sentent mal informés sur le coût des soins et des médicaments. Le CISS insiste sur le fait que « des droits moins connus ne pourront être que moins bien appliqués ».
Plus de trois interrogés sur dix se plaignent de ne pouvoir accéder à leur dossier médical. Par ailleurs, près de 40% ne connaissent pas les recours et démarches en cas de problème grave lié aux soins. Dans ce contexte, si l'information disponible sur Internet peut être perçue comme utile (48%), elle n'inspire confiance qu'à 33% des sondés.
Le dispositif AERAS qui vise à faciliter l'accès à l'assurance et à l'emprunt en cas de risque aggravé de santé, reste encore très méconnu. Selon le baromètre 2013, « parmi les sondés souffrant d'une affection de longue durée et confrontés aux surprimes d'assurance, 46% déclarent ne pas connaître le dispositif de la convention AERAS ».
Aller plus loin
- Service Santé Info Droits mis en place par le CISS. Il est disponible au 0810 004 333 (numéro Azur, coût d'un appel local depuis un poste fixe) et au 01 53 62 40 30 ;
- Accédez au site du ministère en charge de la santé.


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mardi 23 avril 2013

Comme faire face à l’explosion des cas d’Alzheimer qui est déjà à l’œuvre ?

Une récente étude britannique démontre que le taux de mortalité attribué à la maladie d'Alzheimer a plus que doublé en 20 ans. La démence entre ainsi dans le top 10 des maladies faisant le plus de morts.
Le nombre des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer s’est accru considérablement au cours de la dernière décennie, pour atteindre plus de 860.000 cas dans notre pays, selon les dernières estimations. Et encore, il est vraisemblable que la vérité soit bien au-delà, au regard d’une part de la difficulté du diagnostic et d’autre part du fait qu’un nombre tout à fait significatif de patients ne consulte pas et n’est donc pas répertorié comme tel. Pourtant, il n’existe pas objectivement d’élément permettant d’affirmer que le nombre de malades progresse, sauf à considérer que c’est l’espérance de vie qui augmente.
En dépit de la complexité et de l’hétérogénéité de la maladie d’Alzheimer, en l’état de nos connaissances il faut admettre que l’âge est à ce jour le principal « facteur de risque » de développer une démence de type Alzheimer. Compte tenu alors de cette fabuleuse avancée de l’espérance de vie, d’environ une année supplémentaire tous les quatre ans jusqu’à présent, l’espérance de vie des femmes est aujourd’hui de l’ordre de 85 ans et celle des hommes de 78 ans. Considérant alors que l’incidence de la maladie augmente avec le grand âge, il n’est pas surprenant que le nombre de cas apparents ait lui-même augmenté puisque, statistiquement, les chiffres ne sont guère encourageants et montrent qu’à 85 ans c’est environ une femme sur trois ou sur quatre qui se trouve atteinte par la maladie.
Si rien n’est fait, les perspectives sont donc peu encourageantes, pour ne pas dire décourageantes puisque, en l’état, nous ne disposons pas des solutions thérapeutiques nécessaires à faire que, simplement l’autonomie des personnes ou leur sociabilité, déjà considérablement amenuisées, soit quelque peu maintenues…A ce stade il convient d’accepter avec modestie que, (...)lire la suite sur Atlantico

Vaccination : bientôt un vaccin 6-en-1 pour les bébés

Alors que démarre la Semaine européenne de la vaccination, la Commission européenne vient de donner son accord pour la commercialisation d’un vaccin 6-en-1 pour les nourrissons.
Bonne nouvelle pour les nourrissons dont les deux premières années sont ponctuées de rendez-vous réguliers chez le pédiatre pour suivre le calendrier vaccinal : la Commission européenne vient en effet de donner son accord pour la commercialisation d’un vaccin hexavalent, c’est-à-dire un vaccin 6-en-1 qui permet de réduire le nombre d’injections.
Déjà, il y a quelques jours, c’est un calendrier vaccinal simplifié et allégé qui avait été proposé par le Haut conseil de la santé publique.
Ce nouveau vaccin simplifiera encore plus le calendrier vaccinal en réduisant le nombre d’injections reçues par le nourrisson car il protègera, en une seule fois contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les maladies invasives à Haemophilus influenzae type b (Hib). Ce vaccin sera commercialisé en par Sanofi-pasteur sous la marque Hexyon. Ce vaccin sera disponible sous forme liquide prête à l’emploi, c’est-à-dire intégrant l’ensemble des composants des vaccins dans une seule seringue qui ne nécessitera aucune reconstitution, ce qui évitera ainsi tout risque d’erreur.

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lundi 22 avril 2013

Alimentation de l'enfant : 5 règles de base

De 1 à 3 ans, voilà une période clé pour l'enfant. C'est en effet le moment où sa croissance est la plus rapide. Sa morphologie change, il grandit vite et son développement cérébral est en plein essor. Plus que jamais, son alimentation est primordiale. C'est pourquoi, le Fonds français Alimentation et Santé dispense 5 conseils pour aider les petits à développer leurs papilles gustatives.
Règle n°1 : La diversité avant tout. En s'appuyant sur le Programme national Nutrition Santé (PNNS), le Fonds français rappelle les cinq groupes d'aliments essentiels à l'alimentation de votre petit:
Lait et laitages (à hauteur de 500 ml par jour) ;
Viandes, poissons et oeufs (30 g par jour, sous forme mixée) ;
Légumes verts et fruits (sous forme de purée dans un premier temps) ;
Féculents ;
Matières grasses ajoutées.
Règle n°2 : De l'eau et encore de l'eau. C'est en effet la seule boisson qu'il convient de donner lorsque l'enfant a soif et au moment des repas » précise le Fonds français Alimentation et Santé. « Il est important de garder le lait, indispensable à la croissance et la minéralisation osseuse et d'exclure les sodas et limiter les jus de fruits . »
Règle n°3 : Quelques aliments à exclure. Si cela paraît logique, il convient de rappeler que certains mets n'ont rien à faire dans l'assiette de votre enfant. Citons par exemple les frites, chips, pizzas et autres charcuteries, trop salées et trop grasses pour les plus jeunes. Elles ne participent en rien à la diversification de l'alimentation !
Règle n°4 : Familiarisez-le avec les aliments « utiles ». Comprenez par là, les aliments à haute valeur nutritionnelle et peu caloriques, comme les fruits ou les légumes par exemple.
Règle n°5 : Respectez les 4 repas quotidiens. Chacun a son importance :
Le petit déjeuner : des céréales, du lait et des fruits. Le but est d'éviter le coup de fatigue en milieu de matinée ;
Le déjeuner devra comporter 5 composantes à partir d'un an, avec une entrée (un légume cru ou (...) Lire la suite sur destinationsante.com

Vaccination : une semaine pour convaincre

Du 20 au 27 avril 2013 se tiendra la Semaine mondiale de la vaccination. Lancée en 2005 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cet événement se déroule dans près de 200 pays dans le monde, dont la totalité des pays européens. En France, elle est coordonnée par le ministère de la Santé et l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES). L'objectif est de rappeler l'importance d'être à jour de ses vaccins, pour la santé personnelle et collective.
« Les vaccins permettent de lutter contre un grand nombre de maladies infectieuses », rappelle l'INPES. En outre, « se faire vacciner sert à se protéger individuellement des maladies, mais c'est aussi un geste citoyen qui sert l'intérêt collectif. En se faisant vacciner, on évite la propagation des maladies et on réduit le risque d'épidémie. » Pourtant, en France, la couverture vaccinale reste insuffisante.
Pour favoriser une meilleure compréhension, cette édition 2013 se donne pour but de convaincre un maximum de Français. C'est dans cette perspective qu'un calendrier vaccinal simplifié a été publié par le ministère de la Santé.
Vacciner contre le retour de maladies (presque) éradiquées
De son côté, l'Académie nationale de Pharmacie s'associe à la mobilisation. Elle « espère que le nouveau calendrier vaccinal simplifié favorisera une meilleure compréhension du public et son adhésion à cet acte essentiel de prévention ». La vaccination permet d'empêcher la recrudescence de maladies infectieuses.
Et pour cause ! « Les maladies infectieuses infantiles n'ont pas disparu. Elles touchent de plus en plus les jeunes adultes et les adultes souvent âgés », rappelle l'Académie. De plus, « des enfants, faute d'avoir été vaccinés, meurent encore de maladies évitables ». D'ailleurs « certaines affections infectieuses comme la diphtérie ou la rougeole, sur le point d'être éliminées, réapparaissent ». C'est pourquoi « il est important de se vacciner et de faire vacciner ses enfants, sans oublier les (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 21 avril 2013

Cancer du col de l’utérus : un tiers des femmes en négligent le dépistage

L’Institut du cancer rappelle l’importance des vaccins et du dépistage par frottis du cancer du col de l'utérus.
Attention au cancer du col de l’utérus, c’est le massage que cherche à envoyer l’Institut du cancer (INca). Ce dernier rappelle ainsi que plus d’un tiers des femmes ne se fait pas faire de frottis régulièrement et moins d’un tiers des adolescentes françaises sont correctement vaccinées contre le papillomavirus humains (HPV), soit avec les trois doses nécessaires. L’INca explique le faible pourcentage de dépistage par « des freins liés à l'âge (après 55 ans) ou à des facteurs socio-économiques et géographiques (faible densité en gynécologues) ».
L’INca tire donc la sonnette d’alarme. Pour sensibiliser les femmes, adolescentes ou plus âgées, il devrait lancer dès le mois de juin prochain une campagne radio ainsi que la diffusion de documents d’information sur le dépistage mais aussi la prévention du cancer du col de l’utérus.
L’INca compte ainsi bien rappeler que « la vaccination anti-HPV et le frottis cervico-utérin sont les deux leviers efficaces et complémentaires pour se protéger contre le cancer du col de l'utérus ». L’INca recommande donc, comme les autorités de santé comme la DGS et l’InVS, la vaccination préventive contre certains HPV des adolescentes dès l’âge de 11 ans, et non plus à l’âge de 14 ans comme c’était le cas auparavant. La Haut Comité de santé publique prône également cette solution et préconisait ainsi dès le moins de janvier dernier d’avancer l’âge de la vaccination.
Mais attention, se faire vacciner ne signifie pas nécessairement être en totale sécurité. L’INca cherche en effet également à rappeler que « le vaccin ne protège pas contre tous les types d'HPV oncogènes et ne prévient donc pas totalement contre le risque de cancer ». Ce qui explique l’importance portée par l’INca sur le dépistage régulier par frottis, régulier signifiant tous les trois ans pour les femmes âgées entre 25 et 65 ans, et cela (...)lire la suite sur Atlantico

samedi 20 avril 2013

FRANCE 24 Santé - 17/04/2013 SANTE

Cheveux crépus : tout savoir sur le tissage

Vous vous êtes toujours posé un tas de questions sur le tissage ? Une technique de coiffure que beaucoup de femmes noires utilisent pour avoir une texture de cheveux lisse ou ondulée. Florence Dini publie le premier livre sur le sujet : " Tissage, mode d'emploi ", un guide pratique, réunissant des conseils, des témoignages et des interviews de professionnels du cheveu et de l'esthétique. Florence Dini explique d'abord pas à pas le principe du tissage : la coiffeuse réalise une natte (appelée la couronne) collée sur l'ensemble de la tête de la cliente avant de coudre les rajouts de cheveux lisses à chaque étage. Puis l'auteure répond aux questions essentielles sur le tissage, dont 95 % des femmes africaines et antillaises sont adeptes en France. Est-il la seule alternative aux cheveux crépus ? Est-il nécessaire de se défriser avant un tissage ? Comment protéger ses cheveux tout en se tissant ?Un livre référence sur le tissageAvec " Tissage, mode d'emploi ", Florence Dini, ancienne journaliste au magazine " Amina ", présente son premier ouvrage. Formée au cours de ses nombreuses expériences, notamment au " Magazine des Femmes " et au mensuel " Les Nouvelles Esthétiques " pour lequel elle était responsable des pages de coiffure et de beauté noires, la journaliste a effectué un véritable travail d'investigation pour concevoir ce livre qu'elle dédie aux professionnelles de la coiffure, aux étudiantes de la filières coiffure afro et plus généralement " aux femmes noires pour la mise en valeur de leur chevelure ".

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vendredi 19 avril 2013

Nouveau coronavirus : un traitement en vue ?

Des chercheurs britanniques seraient sur la piste d'un traitement contre l'infection due au nouveau coronavirus (nCoV). Ils montrent qu'une combinaison de deux antiviraux biens connus (ribavirine et interferon) inhibe la réplication du virus. En culture cellulaire en tout cas.
Le Pr Vincent Munster et ses collègues du laboratoire de virologie des National Institutes of Health (NIH) ont travaillé à partir de cellules de chimpanzés. Ils ont montré en premier lieu que la ribavirine et l'interféron, deux molécules indiquées dans la prise en charge de l'hépatite C étaient efficaces individuellement contre ce virus. A condition toutefois d'utiliser des concentrations (trop) importantes.
Dans un second temps, ils ont relevé qu'une combinaison de ces deux traitements permettait également d'empêcher la réplication virale. Cette fois-ci, « à des niveaux de concentrations qui pourraient être utilisables chez l'homme », précisent les scientifiques. Au cours de la prochaine étape de leur travail, les Britanniques espèrent confirmer leurs résultats initiaux à partir d'un modèle animal (macaque) du coronavirus, récemment développé.
Ce nCoV a été découvert en septembre 2012, chez un patient originaire du Qatar et résidant à Londres. A ce jour, 17 cas ont été recensés dans le monde, dont 11 mortels. « Face à ce taux mortalité élevé, il est urgent d'identifier des options thérapeutiques », concluent les chercheurs.

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Apnée du sommeil et conduite : la somnolence au tournant

Le syndrome d'apnée obstructive du sommeil (SAOS) constitue un facteur de risque cardiovasculaire. Mais ce n'est pas tout. Il expose aussi à un risque accru d'accident de la route. D'après une étude menée par des chercheurs britanniques, la somnolence guette davantage ces patients.
Pour tester la capacité des personnes souffrant de SAOS, des chercheurs de l'Université de Leeds (Royaume-Uni), ont choisi d'utiliser un simulateur de conduite. Deux travaux ont été menés sur le modèle suivant : un groupe de patients souffrant de SAS et un groupe témoin devaient conduire – sur simulateur – l'équivalent de 90km sur autoroute.
Ils piquent du nez
Dans la première étude, 133 patients atteints de SAOS ont participé au test. Celui-ci était considéré comme raté lorsqu'une collision avait lieu, si le participant s'endormait ou s'il roulait trop longtemps en dehors de sa voie. Leurs résultats ont ensuite été comparés à ceux d'un groupe témoin composé de 89 conducteurs. La différence était sensible puisque 24% des patients ont échoué, contre seulement 12% des membres de l'autre groupe.
Le second travail a permis de comparer 118 patients à un groupe contrôle de 69 participants. Les résultats de la première étude ont été confortés par le taux d'échec du groupe de malades. En effet, 38% ont raté leur test, contre seulement 11% pour les autres.
« Les patients souffrant d'apnée du sommeil ont nettement plus de risque de rater le test », conclut le Dr Mark Elliott, auteur principal des deux études. Ils risquent par conséquent également d'avoir un accident potentiellement grave, en conduisant sur une route bien réelle.

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jeudi 18 avril 2013

Antibiotiques : des résistances, même à faibles doses

Selon des équipes du CNRS et de l'Institut Pasteur, même l'utilisation d'antibiotiques à faible dose, est susceptible d'augmenter l'apparition de résistances chez des bactéries pathogènes. Les scientifiques ont en effet observé chez ces dernières une « réponse de stress qui entraîne l'acquisition de gènes de résistance ».
« Véritable impasse thérapeutique, l'émergence de bactéries multi-résistantes aux antibiotiques est un phénomène qui rend le succès du traitement des infections de plus en plus aléatoire », souligne l'Institut Pasteur. C'est particulièrement le cas en milieu hospitalier où des bactéries multi-résistantes sont impliquées dans les infections dites nosocomiales.
Les chercheurs ont montré que de faibles concentrations d'antibiotiques appartenant à la famille des aminoglycosides favorisent l'acquisition de gènes de résistance chez plusieurs bactéries pathogènes. Les scientifiques expliquent ce phénomène. « Les concentrations d'antibiotiques, même 100 fois moins élevées que la concentration létale, déclenchent une réponse de stress chez la bactérie. Appelée réponse SOS, elle intervient lorsque l'ADN bactérien se retrouve menacé ».
A la lumière de ces travaux, les scientifiques soulignent que « les facteurs et intermédiaires qui mènent justement au déclenchement de cette réponse constituent des cibles potentielles pour le développement de nouveaux traitements antibactériens ». A suivre.
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Mangez des betteraves pour lutter contre l’hypertension

Une étude menée par des chercheurs britanniques et publiée le 15 avril dans la revue de l’American Heart Association prouve les bienfaits du nitrate contre l’hypertension artérielle. La consommation de jus de betterave, ou d'autres aliments riches en nitrate, pourrait être une bonne option de traitement complémentaire pour les personnes souffrant d’HTA.
L’étude menée par des chercheurs d’un Institut du Barts and The London School of Medicine and Dentistry, de la Queen Mary University, de l’University of Exeter et du Kings College London montre que les nitrates présents dans certains aliments dilatent les vaisseaux sanguins et font donc baisser la pression artérielle. Elle conclue que les personnes qui consomment environ un verre de jus de betterave chaque jour bénéficient bien d’une réduction à court terme de leur pression artérielle.
D’autres aliments sont également une source de nitrate intéressante : le céleri, la laitue, les épinards, le poireau, le persil ou encore le chou chinois.
L’étude a été faite sur un tout petit échantillon et sur une très courte durée (15 participants sur une durée de suivi limitée à 24 heures) mais elle peut être considérée comme une piste intéressante pour des recherches plus poussées.

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Allergies aux pollens: le soleil est de retour, sortez vos mouchoirs !

Avec le retour du soleil, les allergologues prévoient une "explosion pollinique" dans les prochains jours, particulièrement brutale pour les sujets allergiques.
Pour les allergiques aux graminées et autres pollens, le retour du printemps rime aussi avec rhinites, conjonctivites ou asthme. Et depuis le début de la semaine, la hausse des températures s'accompagne pour eux d'éternuements répétitifs. En cause : les pollens qui envahissent notre atmosphère avec l'arrivée des beaux jours.

Cette année, pluie et froid ont ralenti la dispersion des pollens dans l'air mais avec le retour brutal des températures chaudes ces derniers jours, leur nombre est démultiplié. C'est ce qu'explique à TF1 l'allergologue Bruno Lebaupin : "Il y a une explosion pollinique qui fait que les pollens sont libérés en grande quantité dans l'atmosphère d'où des symptômes très rapides et d'apparition brutale chez nos patients. Disons que le changement est brutal."

"La quantité de pollen délivrée par les arbres sera la même mais au lieu d'être délivrée en trois semaines elle le sera en une semaine", explique à l'AFP le directeur du Réseau national de Surveillance aérobiologique (RNSA), Michel Thibaudon. Les concentrations seront "donc plus importantes, ce qui provoquera plus de symptômes et peut-être chez plus de gens", souligne le responsable. Le passage rapide d'une situation où il y a peu de particules allergisantes dans l'air à une situation où il y en a beaucoup "amplifie clairement les symptômes, surtout dans les régions où il y a beaucoup de vent", ajoute Michel Thibaudon.
Bouleau, frêne, peuplier, cyprès
Très craints par les allergiques, les pollens du bouleau arrivent ces jours-ci sur l'ensemble du territoire, rapidement au sud, et de manière "plus échelonnée" sur la moitié nord de la France, met en garde le RNSA. "L'amélioration des conditions météorologiques sera aussi propice aux pollens de platane, de chêne et de graminées, particulièrement sur un large quart sud-ouest", indique encore ce réseau. Les pollens de frêne et peuplier sont également présents avec un risque allergique "moyen" tandis que les risques associés aux pollens de saule, aulne et noisetiers restent "faibles".

Les pollens de cyprès, qui sont la bête noire de nombreux allergiques dans le sud, sont en déclin sur le pourtour méditerranéen avec comme seul véritable point noir pour ce type de pollen le Vaucluse, précise le RNSA, qui dispose d'un réseau national de 77 capteurs à pollens pour réaliser ses prévisions. Les pollens présents dans l'air peuvent provoquer des réactions allergiques chez des personnes prédisposées, voire des personnes non prédisposées. C'est le cas en particulier pour le pollen de cyprès.

Les réactions varient en fonction du type de pollen, de la quantité émise et semblent en augmentation depuis 20 ans. En France, entre 10 et 20% de la population serait allergique à des pollens.
 

L'invasion des mycoses

Chaque année en France, plus de 3 600 patients sont hospitalisés pour une mycose invasive. Et « un tiers au moins en décède ». De quoi s'agit-il ? Qui sont les personnes à risque ? Réponses ce mardi dans un Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consacré à ce sujet.
Les infections fongiques invasives (IFI) sont des maladies dues à certaines espèces de champignons, notamment de type Aspergillus ou Candida. Ces pathogènes peuvent entraîner des affections gravissimes chez des patients hospitalisés et/ou dont le système immunitaire est affaibli.
C'est ainsi que 35 876 cas d'IFI ont été identifiés entre 2001 et 2010 en France. « Le taux de létalité a été de 27,1% », précise Dounia Bitar (Institut de Veille sanitaire) à la tête d'une étude publiée dans le BEH. Trois types d' infections invasives se dégagent: les candidémies (43,3%), les pneumocystoses (26,1%) et les aspergilloses (23,9%).
« L'incidence de ces maladies est en hausse (+1,5% par an), ces dernières années, en lien notamment avec l'augmentation du nombre de personnes immunodéprimées », poursuivent les auteurs. La mortalité l'est également, de l'ordre de 2,9% par an.
Investir dans la recherche
D'une manière générale, il s'agit de patients immunodéprimés : que l'immunosuppression soit liée à des chimiothérapies anticancéreuses, à la corticothérapie à haute dose dans les transplantations d'organes et de cellules souches hématopoïétiques... Les rédacteurs du BEH citent également une augmentation du nombre de cas de « candidémies associées au diabète » et des aspergilloses liées aux maladies respiratoires chroniques.
Comme le souligne le Pr Renée Grillot (Université Joseph Fourier, Grenoble) dans l'éditorial de ce Bulletin, « les IFI restent un défi pour le futur ». Elle insiste sur le « besoin d'investir rapidement et significativement dans la recherches sur ces maladies infectieuses. Afin que l'on ne tombe pas en panne de nouvelles stratégies et de nouveaux médicaments ».
Ecrit par : David Picot – (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 17 avril 2013

Distilbène : un risque pour la 3e génération ?

Une étude épidémiologique est lancée en France pour évaluer toutes les conséquences du Distilbène. Les chercheurs vont notamment se concentrer sur le risque de cancer du sein, notamment pour la... 3e génération. Car après les mères – qui ont pris ce médicament donc - puis les fils et filles exposés in utero, les petits-enfants pourraient également être concernés par des risques sanitaires. C'est tout l'enjeu de ce travail.
Le scandale sanitaire lié aux effets indésirables du Distilbène - une hormone de synthèse destinée à prévenir les accouchements prématurés - a débuté en 1971. Au cours des 40 dernières années, il a été démontré que les filles exposées au distilbène in utero souffrent de malformations génitales, de cancers particuliers du col de l'utérus ou du vagin, d'infertilité, de complications de grossesses ou de ménopause précoce.
Et maintenant le cancer du sein ?
Aujourd'hui une nouvelle crainte concerne le risque de cancer du sein. Deux grandes études ont été menées sur ce sujet, avec des résultats discordants. Un travail américain a constaté un doublement des risques pour les filles exposées in utero. Pour leur part, des chercheurs néerlandais n'ont pas observé de lien.
En France, la Mutualité française, l'association de patients Réseau D.E.S. (en référence au nom de la molécule, diéthylstilboestrol) et l'Agence du médicament (ANSM) ont annoncé hier le lancement d'une enquête. Les mères qui ont pris cette hormone, leurs enfants et leurs petits-enfants sont ainsi invités à répondre en quelques minutes à un questionnaire anonyme disponible sur Internet. Concernant la troisième génération, les données scientifiques actuellement disponibles sont rassurantes. Toutefois, cette étude devrait permettre de mieux apprécier les risques éventuels.
Pour accéder au questionnaire de l'étude « Santé publique : quelles conséquences du Distilbène ? », consultez le site www.des-etudes3generations.org. Vous pouvez également appeler le 05 58 75 50 04 ou écrire à (...) Lire la suite sur destinationsante.com

Anti-âge: les compléments alimentaires sont-ils efficaces?

Après s’être intéressés à la beauté de nos cheveux et à notre tonus en hiver, les laboratoires nous proposent de plus en plus de complexes nutritifs antioxydants. Et parce qu’ils promettent d’agir sur le vieillissement, nous sommes de plus en plus nombreux à les utiliser. Peut-on leur faire confiance? Et comment les choisir?
Lorsqu’on l’interroge sur l’intérêt des compléments alimentaires, Eric Cazenave répond sans hésiter : "L’idéal serait de pouvoir s’en passer !" La réponse a de quoi surprendre venant d’un chef de produits des laboratoires Dergam, l’un des principaux acteurs du secteur. Et pourtant elle résume parfaitement leur rôle. Oui, ces apports de micronutriments peuvent être bénéfiques pour notre santé et tenir leurs promesses. À condition de ne pas les consommer à tort et à travers. Et de se rappeler une chose: ils n’ont pas pour but de remplacer une "bonne" assiette, mais de compenser d’éventuels déficits dans notre alimentation.
Des déficits qui seraient de plus en plus fréquents. "Nous consommons de plus en plus de produits transformés, affirme Eric Cazenave. Les protéines, vitamines, et minéraux qu’ils contiennent sont moins assimilables par notre organisme, ce qui peut entraîner certaines carences." D’où l’intérêt des micronutriments connus pour agir sur les effets du vieillissement (associés bien sûr à des menus riches en fruits, légumes et produits non raffinés). Qu’on les trouve en gélules, ampoules ou sachets, il faut respecter quelques précautions pour en profiter au mieux.
Certains médecins, tels le Pr ­Jacques Blacher, cardiologue, doutent de ­l’efficacité des compléments alimentaires, souvent faute d’études probantes. Mais d’autres commencent à les recommander. Toutefois, même des spécialistes comme le Dr ­Christophe de Jaeger, qui sont amenés à en prescrire quotidiennement, sont formels : nous n’avons pas tous les mêmes besoins."L’offre est aujourd’hui telle et le discours marketing si bien rôdé (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 16 avril 2013

Rein : une solution pour résoudre l’insuffisance rénale ?

Ce prototype de rein recréé en laboratoire donne de l’espoir aux personnes souffrant d’insuffisance rénale. Des scientifiques du Massachusetts General Hospital de Boston ont réussi à fabriquer un rein et à l’implanter sur des rats. Cette expérience ouvre la voie à la réalisation d’autres organes tels les poumons, le foie ou le cœur.
Concrètement, les chercheurs ont vidé le rein d’un rat avec une solution détergente. Cette enveloppe de collagène a ensuite été remplie par des cellules endothéliales humaines et des cellules rénales de rats de nouveau-nés.
Une fois rempli, le bio-rein a été transplanté sur des rats dont un rein avait été enlevé. L’organe artificiel a filtré le sang et a commencé à produire de l’urine sans aucun saignement, rejet ni caillot, explique la revue Nature Medicine, où l’étude a été publiée.
La route est encore longue avant de passer aux tests sur les humains, préviennent les scientifiques. Toutefois, l’objectif de cette expérience est d’aider les personnes souffrant d’insuffisance rénale dont le quotidien est rythmé par les dialyses, explique Harald Ott, du centre hospitalier du Massachusetts.
Si les recherches sur cette technologie avancent, les patients en attente d’une greffe de rein pourraient recevoir de nouveaux organes dérivés de leurs propres cellules afin de limiter les risques de rejet, affirme le spécialiste de la médecine régénérative.
>> A lire aussi : Prenez soin de vos reins
Reins : c'est grave une pyélonéphrite ?

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Les décès de nouveau-nés augmentent dans le monde

En 2011, trois millions de bébés sont morts dans les quatre semaines qui ont suivi leur naissance. Un chiffre en hausse. Les pays les plus touchés sont ceux d'Asie du Sud-est et ceux d'Afrique sub-saharienne.
Le nombre de nouveau-nés qui décèdent durant leur premier mois a augmenté au cours des dernières années, alors même que de manière globale, la mortalité infantile diminue. "Les nouveau-nés continuent de mourir", s'indigne Gary Darmstadt, directeur au sein de la Fondation Bill et Melinda Gates, une fondation philanthropique américaine active dans le domaine de la santé. Et ce, malgré les meilleures connaissances que l'on a des causes de la mortalité post-natale et des moyens de la combattre.
Le pourcentage de décès de nouveau-nés, par rapport à la mortalité infantile dans son ensemble, est en hausse. Il est passé de 36% en 1990 à 43% en 2011, a indiqué la vice-présidente de l'Unicef Geeta Rao Gupta. En 2011, près de 6,9 millions d'enfants sont morts avant l'âge de cinq ans, dont 3 millions au cours de leurs quatre premières semaines de vie. Les pays les plus touchés sont ceux du Sud-est asiatique et ceux de l'Afrique sub-saharienne.
Des décès liés aux complications pendant l'accouchement
Pour Graca Machel, l'épouse de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, très active dans les ONG humanitaires, "les deux tiers de ce type de mortalité peuvent être évités" par des mesures simples et peu onéreuses. Surtout que la plupart touche des familles pauvres et démunies. Les principales causes des décès néo-natals ? Les complications liées aux naissances avant terme ou durant l'accouchement ainsi que l'absence de soins adéquats pour les mères.
Une récente étude de la London School of Hygiene and Tropical Medicine a montré que le Rwanda avait enregistré les meilleurs résultats en Afrique en réussissant à faire baisser la mortalité post-natale de 6,2% par an. Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, a enregistré le plus mauvais résultat, avec un quart de million de nouveau-nés qui meurent par an, un chiffre en augmentation sur les vingt dernières années.
Lundi une centaine d'experts venus de cinquante pays s'étaient réunis pour examiner les moyens de lutter contre la mortalité post-natale dans le cadre d'une conférence à Johannesburg en Afrique du Sud. La responsable de l'Unicef, Geeta Rao Gupta, a déclaré qu'elle souhaitait "une nette baisse de mortalité post-natale d'ici 2015". "Nous avons donc mille jours devant nous pour changer les chiffres de façon significative", a-t-elle dit.
 

L’hémophilie se traite de mieux en mieux

Un hémophile vivait en moyenne 12 ans au début du 19eme siècle. Il vit aujourd’hui plus de 60 ans. Les progrès thérapeutiques ont aussi entrainé une amélioration de la qualité de vie, particulièrement nette en France.
Les petits hémophiles dont on découvre la maladie aujourd’hui n’ont pas la même vie que ceux d’il y a seulement trente ans ! Dépistés plus tôt, ils sont souvent traités de façon préventive, ce qui diminue les risques de saignements, notamment au niveau des articulations. "Ces hémorragies à répétition finissent par abîmer les membranes articulaires et constituent la principale source de handicap", explique Thomas Sannié, président de l’association française des hémophiles*. Lui n’a connu les injections préventives qu’à l’âge de 35 ans. Maintenant, les hémophiles peuvent en bénéficier, si nécessaire, dès la découverte de la maladie.
Les premiers signes apparaissent vers l’âge de la marche
La maladie est généralement découverte à l’âge de la marche. En apprenant à marcher, les petits hémophiles se font des gros bleus au moindre choc, signe de saignements qui ont du mal à s’arrêter. Et pour cause, puisque l’hémophilie est un trouble de la coagulation. Une fois le diagnostic établi, l’idéal est d’être pris en charge dans un centre spécialisé, comme il en existe maintenant dans chaque département. Outre les bilans et les prescriptions, ces centres donnent aux familles les moyens de s’informer et de prendre en charge la maladie. Près de 70% des parents assument ensuite la responsabilité du traitement de leur enfant. Et dès l’âge de 10 /11 ans, ceux-ci sont capables de se faire eux-mêmes les piqures. Il s’agit d’injections intraveineuses, donc plus délicates que celles que se font les diabétiques.
Les injections de facteurs de la coagulation sont devenues sûres
Les médicaments que les hémophiles s’injectent ou se font injecter par les infirmières sont des concentrés des facteurs de la coagulation qui leur manquent. Ils sont (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 15 avril 2013

La Fabrique à menus: Un site qui fait (presque) à manger à votre place

L’Inpes lance un générateur de menus équilibrés en ligne...
Difficile de manger sain? Pour y remédier, le site mangerbouger.fr de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) a lancé officiellement ce lundi un générateur de menus équilibrés en ligne. La Fabrique des menus vient à la rescousse des familles qui veulent manger bon et bien.

Recette et liste de courses

La démarche se veut simple à utiliser et modulable. Les suggestions de repas sont proposées pour une période de deux à sept jours, pour une à huit personnes.
Pour les plus pressés et les régimes alimentaires spécifiques, deux options Repas express et Sans porc sont également disponibles. Dans tous les cas, les menus personnalisés sont accompagnés des recettes détaillées et de la liste de courses qui va avec.

Des repas équilibrés et économiques

Plus de 2.300 recettes sont ainsi suggérées ce qui représente plus d’un million de combinaisons possibles. Toutes prennent en compte les recommandations du Programme national Nutrition Santé (PNNS) et sont élaborées en fonction des fruits et légumes de saison.
Parce que bien manger ne signifie pas forcément dépenser beaucoup, l’Inpes précise que ces menus ne coûtent pas plus de six euros par jour et par personne pour des menus comprenant petit déjeuner, déjeuner et dîner.
Il ne manque plus que l’application fasse elle-même les courses et prépare les repas pour que l’outil soit parfait.

 

Ostéopathie : quand faut-il consulter un ostéopathe ?

Une personne sur 3 a déjà consulté un ostéopathe. Et si vous êtes de plus en plus nombreuses à le faire, c’est que vous en retirez un bénéfice. Dans quels cas l’ostéopathie est-elle utile ? A l'occasion de la Semaine internationale de l'ostéopathie, on fait le point sur cette médecine douce.
L’ostéopathie se fonde sur une constatation : les différentes parties de l’organisme (articulations, muscles, ligaments, organes) sont interdépendantes. Tout mauvais fonctionnement entraîne donc un déséquilibre au niveau d’autres structures situées à distance. L’ostéopathe a une approche globale : il ne se contente pas d’agir au niveau du symptôme, mais il recherche la cause première du problème. Pour soulager une lombalgie, il peut ainsi être amené à traiter un pied ou l’estomac.Second principe fondamental : pour fonctionner normalement, chaque partie du corps doit être dépourvue de lésions organiques, mais aussi correctement vascularisée, nourrie et débarrassée de ses déchets par le sang et la lymphe. Si des désordres empêchent ces liquides de circuler librement, des troubles apparaissent. L’ostéopathe recherchera donc toutes les pertes de mobilité des tissus, signes de blocages qu’il faudra lever.
La consultation dure en général de 30 à 45 minutes. « Elle débute toujours par un long interrogatoire sur les antécédents médicaux de la personne, explique Philippe Sterlingot, président du Syndicat français des ostéopathes. Le praticien examine ensuite le patient des pieds à la tête, debout, assis, allongé, en palpant, afin d’analyser les mouvements des articulations et la souplesse des tissus. » Les mains du thérapeute lui servent à la fois d’instrument de mesure et de soin. Ce sont elles qui lui permettent de percevoir les tensions et les déséquilibres. Sa palpation est lente est minutieuse, comme s’il déplaçait très doucement une feuille de papier sur une table, de haut en bas, puis de droite à gauche. Un blocage en haut ? Une contrainte à droite ? Il (...) Lire la suite sur TopSante.com

Bisphénol A : une pétition demande son interdiction dans les jouets

Cela fait des années que des associations de consommateurs dénoncent la présence de perturbateurs endocriniens et se battent pour leur interdiction dans les objets utilisés pour les enfants. Alors que le bisphénol A a été interdit dans les biberons, les jouets ne seraient pas encore soumis à une règlementation.
Devant ce flou législatif, une enquête de l’UFC-Que choisir avait alerté fin 2011 sur la présence de produits à la toxicité reconnue dans les jouets des tout-petits, notamment des dérivés du pétrole et des composés chimiques.
Aujourd’hui, c’est la Toile qui se mobilise en signant une pétition en ligne lancée par Women in Europe for a common future (WECF) un réseau d’organisations féminines internationales. "Les enfants sont en contact rapproché et permanent avec [les perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A], explique la pétition. Ils sont susceptibles de les mettre à la bouche et leur peau est plus réceptive aux substances toxiques".
Les auteurs de la pétition dénoncent aussi le manque de transparence dans l’étiquetage des jouets dont la composition n’est souvent pas indiquée. Ils demandent aux ministères de l’Ecologie et au ministère de la Santé de faire bouger la règlementation européenne pour interdire enfin les perturbateurs endocriniens.

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dimanche 14 avril 2013

Arthrose : 5 aliments pour oublier vos douleurs

Le printemps est là et le retour du soleil vous donne envie de bouger. Si vous vous sentez un peu rouillée, voici les 5 aliments à ajouter à vos menus du week-end pour soulager les petites douleurs inflammatoires.
Les cerises sont gorgées d’anthocyanes, des pigments naturels qui leur donnent leur belle couleur rouge… cerise ! Ces composés présents dans d’autres fruits comme les myrtilles ou les mûres ont une activité anti-oxydante qui permet de protéger le cœur mais ils ont également des effets anti-inflammatoires proches de ceux de l’aspirine. Ce n’est pas pour rien qu’un journal de nutrition américain a récemment conseillé aux marathoniens de boire du jus de cerise pour réduire les douleurs après la course ! >> A lire aussi : Les fruits rouges, des aliments santé
Le gingembre, lui, est gorgé d’antioxydants particulièrement puissants : le shogaol, le zingérone et le gingerol. Ce sont eux qui vous donnent une impression de chaleur quand vous mangez du gingembre frais. Une étude publiée dans la Revue de la douleur, un magazine scientifique américain, a montré que les personnes qui consommaient l’équivalent d’une demi-cuillère à café de gingembre chaque jour, pendant les 10 jours précédant une compétition sportive, voyaient leurs douleurs articulaires disparaître en moins de 24h. >> A lire aussi : Mettez le gingembre à toutes les sauces
Cela peut sembler surprenant mais les piments rouges, qui peuvent provoquer des inflammations des muqueuses, ont aussi une action anti-inflammatoire dans d’autres parties du corps. Très riches en vitamine C, ils aident les tissus lésés à se réparer. Ils sont également riches en composés qui réduisent l’inflammation comme les flavonoïdes ou la capsacaine, la substance à l’origine du côté « brûlant » des piments que l’on retrouve dans nombre de crèmes de massage anti-douleurs. >> A lire aussi : Manger du piment fait baisser le cholestérol
Le saumon est l’une des principales sources d’omega-3 et c’est (...) Lire la suite sur TopSante.com

6 recettes faciles et originales pour votre pique-nique

A base de lait Gloria, découvrez des recettes très faciles à réaliser et vraiment gourmandes pour un pic-nique santé et saveurs.
Découvrez la recette de la Pizza au jambon cru et à la mozzarella
Découvrez la recette du Cake aux poivrons, féta et olives
Découvrez la recette du Clafoutis aux figues
Découvrez la recette du Cake aux pépites choco et coco
Découvrez la recette du Cupcake au citron meringué
Découvrez la recette du Cupcakes au saumon fumé

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FRANCE 24 Santé: 02/04/2013 SANTE

Forme : 5 exercices pour reprendre le sport en douceur

Les beaux jours arrivent et vous avez envie de refaire du sport. Avant de vous mettre dans les starting-blocks, vous devez réveiller votre corps et le réhabituer à la pratique d’une activité sportive régulière. La Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire vous donne 5 exercices à faire chez vous pour rechausser ses baskets à l’aise.
Forme : on entraîne son cœur
Avec ces exercices, deux à trois semaines suffisent pour vous préparer à reprendre votre sport préféré.
Commencez par vous échauffer les muscles en marchant pendant sept minutes, en accentuant le balancé des bras.
-Le premier exercice est destiné à améliorer votre système cardio-respiratoire en travaillant sur le souffle. Alternez 1 minute de marche dynamique et 30 secondes de course. Répétez cet exercice 5 fois.
-Le second exercice cible les muscles supérieurs du corps. Debout face à une table, posez vos mains sur la table (écartement épaules) et effectuez des flexions complètes des bras. Pour plus de difficulté, reculez progressivement les pieds. Attention à bien garder la tête, le bassin et les jambes alignés et à ne pas cambrer le dos. Répétez cet exercice 10 fois.
Forme : on travaille ses abdos et son équilibre
-Le troisième exercice vise à renforcer la sangle abdominale. Asseyez-vous sur une chaise, dos bien appuyé contre le dossier et prenez appui avec vos mains sur les côtés de la chaise. Décollez les pieds, genoux fléchis le plus haut possible puis reposez. Répétez cet exercice 10 fois.
-Ensuite, concentrez-vous sur votre équilibre. Restez le plus longtemps possible sur un pied, les yeux fermés. Répétez cet exercice 2 fois en changeant de pied et en tentant d’améliorer la durée.
-Pour finir, développez votre souplesse en répétant l’exercice suivant 3 fois : debout, les mains sur les hanches, écartez les jambes progressivement jusqu’à sentir une légère tension dans l’entre jambes et maintenez la position 20 secondes. A chaque fois que vous (...) Lire la suite sur TopSante.com