mercredi 20 mai 2015

Un cas de légionellose au logement-foyer

Depuis le 24 avril, une pensionnaire du logement-foyer La Résidence de Souillac, âgée de 89 ans, est hospitalisée à Brive pour cause de légionellose. Le diagnostic a été confirmé hier par l'Agence régionale de santé, dont une délégation doit se rendre aujourd'hui même dans l'établissement lotois. La patiente serait «aujourd'hui guérie» selon l'ARS, alors que la famille la jugeait hier toujours «dans un état grave».
Thierry Albouys, directeur du logement-foyer (établissement dépendant du Centre communal d'action sociale) revient sur les faits. «Cette personne, résidant ici depuis le 4 avril 2015, ne présentait aucun symptôme avant le 24 avril. Ce jour-là, il a été signalé dans la journée qu'elle était très essoufflée et, à 19 heures, le personnel de garde a appelé le médecin qui a décidé son hospitalisation. Les fiches de transmission l'attestent et l'équipe a donc géré au mieux.»
Durant le week-end, l'hôpital de Brive a décelé une légionellose et, dès le lundi, Thierry Albouys affirme avoir pris les devants et contacté l'Agence régionale de santé. Selon lui, ce problème de légionellose pourrait faire suite à la réhabilitation du logement-foyer. «Les travaux d'alimentation en eau, passant d'un réseau ancien en cuivre à un réseau tout neuf, ont pourtant été réalisés en respectant les normes de sécurité et en créant des bouclages sur le circuit d'eau chaude. Aucun autre cas ne s'est déclaré et des analyses sont en cours pour déterminer si cette légionellose a été contractée sur place ou pas», explique la direction qui précise que «la famille a rapidement été reçue lors d'une réunion avec Lot Habitat, maître d'ouvrage, le responsable de la maîtrise d'œuvre et les artisans plombiers», souligne Thierry Albouys.
Le résultat des analyses sera connu d'ici une dizaine de jours.
En les attendant, des mesures de précaution ont été prises : les douches n'ont été rétablies qu'une fois posés des filtres anti-légionelles sur les pommeaux et le réseau d'eau chaude sanitaire a été purgé. L'ARS rappelle que la légionellose n'est pas une maladie contagieuse d'une personne à une autre. Elle est contractée par voie respiratoire, en respirant les gouttelettes d'une eau chaude ou celles produites par les tours aéroréfrigérantes de climatisation. Elle est traitée par antibiotiques.
1 200 cas sont répertoriés chaque année en France, dont six l'an dernier dans le Lot.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/20/2108204-souillac-un-cas-de-legionellose-au-logement-foyer.html

mardi 19 mai 2015

Cardiologie : le pari des thérapies cellulaires

Le CHU de Toulouse lance l'Institut Cardiomet pour promouvoir la recherche et renforcer les soins dans les pathologies cardiovasculaires et métaboliques. La thérapie cellulaire en sera un point fort.
Le calendrier ne pouvait pas mieux tomber. Alors que le CHU de Toulouse lance demain l'Institut Cardiomet, sous le parrainage du chef d'orchestre Michel Plasson et du rugbyman Thierry Dusautoir, ses équipes de recherche et d'intervention en cardiologie multiplient les essais de thérapie cellulaire. En cette année 2015, elles sont sur le pont pour quatre protocoles de recherche. «Dans les classements, avec la clinique Pasteur et le CHU, Toulouse arrive toujours en tête pour les soins en cardiologie mais traîne à la 5e place pour la recherche. Nous pouvons apporter plus d'innovations au patient », glisse le professeur Jérôme Roncalli qui a réalisé en 2009 à l'hôpital Rangueil la première injection de cellules souches autologues dans le cœur d'un patient via l'artère fémorale. Ce programme, MESAMI (Mesemchymal and myocardial ischemia), vient d'entrer dans sa deuxième phase. Il consiste en l'injection des propres cellules de la moelle osseuse du patient pour reconstruire son muscle cardiaque. La première phase du protocole a prouvé sa faisabilité et montré une amélioration de 7 % du volume d'éjection systolique (sang que le cœur éjecte à chaque contraction) chez des insuffisants cardiaques graves. La deuxième phase, pilotée depuis Toulouse, va inclure 90 patients suivis pendant un an dans sept centres en France. Il n'existe qu'un programme équivalent dans le monde, à Miami. La phase trois est déjà en route avec le consortium C4C (CellforCure) pour que quatre centres français produisent ces cellules. Toulouse en sera avec l'Etablissement français du sang. «
Autre protocole prometteur, MESAD, pourrait révolutionner la cardiologie du point de vue des greffes : alors qu'on pose une assistance ventriculaire gauche (cœur artificiel) au patient, on lui injecte en même temps des cellules issues de sa moelle osseuse. L'idée in fine ? Proposer au cœur un support mécanique en attendant que les cellules injectées travaillent et régénèrent le cœur et qu'on puisse, peut-être, enlever cette assistance mécanique. Ce programme pilote, le seul au monde, a déjà inclus quatre patients. «Régénérer le cœur en partie permet d'assurer au patient une meilleure qualité de vie », soutient Jérôme Roncalli.
Chez les transplantés, un programme vient également de démarrer. Il propose de régénérer des artères lésées par plusieurs années de greffon.
Enfin, une dernière étude -européenne menée avec des chercheurs de Mulhouse- est en cours d'autorisation. Elle propose d'utiliser des cellules de la moelle osseuse pour reconstituer le tissu cardiaque trois semaines après un infarctus.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/18/2106833-cardiologie-le-pari-des-therapies-cellulaires.html

dimanche 17 mai 2015

Médecins généralistes « à bout »

Les cabinets médicaux de la région de Roanne, dans la Loire, seront fermés en quasi-totalité lundi, mardi et mercredi. Ce mouvement spontané, né mi-avril, commence à avoir un écho national et pourrait faire tache d’huile.
Une centaine de cabinets médicaux du Roannais seront fermés lundi, mardi et mercredi prochains. « Soit la grande majorité des médecins généralistes de Roanne et de son bassin de vie » précise le docteur Bruno Pagès, l’un des co-organisateurs de la grève.
Le mouvement sera-t-il de la même ampleur dans le reste du département de la Loire ? « Nous n’avons pas de remontées de Saint-Etienne pour l’instant ». Mais le virus pourrait s’avérer très contagieux…
À l’origine de ce « Printemps de Roanne », le coup de sang du docteur Michel Serraille, 62 ans. Roannais. Et ulcéré au lendemain du vote du projet de loi de santé, le 14 avril, par l’Assemblée nationale. Le toubib envoie un e-mail révolté à une poignée de confrères du secteur. Bingo !
Le docteur Bruno Pagès se souvient que « la décision de nous rassembler et de discuter des dangers de la loi Marisol Touraine est née rapidement. Lors de la première réunion, quarante-huit médecins étaient présents sur les cinquante-deux que compte l’agglomération roannaise ».

D’autres actions « plus dures » ?

L’assemblée décide d’écrire une lettre ouverte aux patients et à la population. Et de mettre en œuvre une mesure emblématique : les généralistes seront aux abonnés absents trois jours consécutifs. « Nous allons fermer nos cabinets de lundi à mercredi prochains. La réouverture est prévue le jeudi 21 mai. Mais en fonction des réponses obtenues de la part des élus locaux et nationaux, d’autres actions, plus dures, pourraient être organisées… »
Les grévistes ont alerté les autorités, à commencer par les urgences du centre hospitalier, quant « à la surcharge de travail qui pourrait se présenter la semaine prochaine ».
Entre-temps, de proche à proche et boosté par le bouche-à-oreille, le mouvement a enflé. « Nous sommes passés de quarante-huit médecins à une centaine, poursuit le docteur Pagès. Tout le bassin du Roannais s’est associé de façon massive à notre action. J’ai été contacté par des médecins de Saône-et-Loire, qui réfléchissent aux suites à donner à notre mouvement local. Et nous savons que notre initiative interpelle d’autres confrères en France ».
Née dans le nord de la Loire, la révolte des généralistes « à bout » pourrait donc faire tache d’huile. D’autant que le docteur Serraille, qui poursuit ce week-end son combat sur les médias nationaux, va trouver là un relais de taille pour ce « Printemps de Roanne » !
L’objectif, désormais ? « Fédérer tous ces mouvements contestataires, afin d’exprimer notre opposition à la loi Touraine. »
Précision d’importance : « Il s’agit d’un mouvement totalement spontané. Nous ne sommes liés ni aux syndicats, ni aux partis politiques ». Juste une médecine de famille, qui est à bout de souffle.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/05/17/medecins-generalistes-a-bout

samedi 16 mai 2015

Et si votre poignée de main pouvait prédire une prochaine crise cardiaque ?

Selon une récente étude canadienne, la vigueur de votre poignée de main pourrait indiquer un risque accru de subir un AVC, une crise cardiaque ou même un cancer.
 
Celui que vous saluez a une petite poigne, contrairement à vous ? Alors c'est qu'il a de plus grands risques que vous d'être victime d'un AVC ou d'une crise cardiaque : c'est, pour résumer assez grossièrement, les résultats d'une large étude effectuée par l'équipe de chercheurs menée par Darryl Leong de l'Université McMaster d'Hamilton, au Canada, pour qui "la force de la poignée de main pourrait être un test facile et bon marché pour évaluer les risques de décès et risques de maladies cardiovasculaires".
Selon les chercheurs cités par la revue médicale britannique The Lancet, il serait possible de prévenir nombres de maladies. Les résultats de cette enquête menée sur quelques 140 000 personnes âgées de 35 à 70 ans et venant de 17 pays différents seraient probants : une baisse de 5kg dans la pression exercée par votre main est associée à une hausse de 16% des risques de mourir de manière prématurée, 7% de souffrir d'une crise cardiaque et de 9% d'avoir un AVC !

vendredi 15 mai 2015

Toulouse expérimente le suivi dans l'après cancer

Le professeur Guy Laurent expérimente un dispositif de suivi de patients après le traitement de leur cancer. Il a ainsi permis d'identifier des souffrances souvent ignorées.
Qui se soucie des patients après le traitement de leur cancer ? Leur oncologue ? Oui, deux à trois fois par an, au cours d'une consultation -parfois expéditive- d'où le patient repart avec une ordonnance pour le prochain scanner. Le médecin traitant ? Oui aussi, mais le généraliste n'est pas toujours bien armé pour répondre aux difficultés psychologiques ou aux conséquences d'un traitement par chimiothérapie pourtant terminé. «On ne s'intéresse pas assez aux séquelles des traitements, aux maladies associées, à l'anxiété, la dépression… Il faut un modèle partagé », constate le professeur Guy Laurent de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse Oncopole.
Précurseur avec l'expérience AMA (Assistance des malades en ambulatoire, 1 700 patients suivis depuis 2006), l'onco-hématologue a lancé AMA AC (Assistance des malades en ambulatoire après cancer) en 2012 en s'appuyant sur les infirmières de coordination et sur 178 médecins généralistes. Ces derniers se chargent de la partie somatique avec une grille d'évaluation (état général, fatigue, douleurs…) et l'infirmière recense les événements psychosociaux. L'oncologue, qui peut intervenir à la demande, analyse toutes ces données et peut alerter le généraliste ou lui suggérer de faire intervenir un spécialiste.
«L'après cancer concerne 2,5 millions de personnes en France. Cette démographie est galopante parce que les taux de guérison augmentent. Ces patients vont-ils bien ? La réponse est clairement non » poursuit le médecin.

«Ne pas lâcher les malades »

Les premiers résultats de l'expérience, sur 115 patients traités par chimiothérapie pour un lymphome agressif, mettent en avant une qualité de vie détériorée dans 20 % des cas : séquelles des traitements (neuropathie 24,4 %, douleurs articulaires 64,3 %), complications cardiovasculaires (13,9 %), fatigue chronique (20 %), troubles d'anxiété (20 %), dépression (10 %), syndrome de stress post-traumatique (20 %).
«Nous ne devons pas lâcher les malades. Il faut très vite détecter ce qui pose problème, dès la fin du traitement. AMA AC est un dispositif coûteux en temps mais la démarche est performante, plébiscitée par les patients. Le système se base sur un transfert de compétences qui nous est aussi reproché… Mais on ne peut pas demander à un oncologue d'être à la fois disponible, au top pour les consultations d'annonce et le choix des traitements, et en même temps de suivre des patients guéris depuis dix ans. Dans notre étude, seulement 6 % des patients ont exigé de revoir l'oncologue », souligne Guy Laurent.
AMA AC, financée jusqu'en 2017, constitue un des volets du programme de recherche Captor (10 millions d'€). Elle a inspiré l'équipe d'onco-hématologie de Catherine Thieblemont qui va démarrer un programme similaire à l'hôpital Saint Louis (Paris).
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/15/2105027-toulouse-experimente-le-suivi-dans-l-apres-cancer.html

jeudi 14 mai 2015

La dépression, maladie n°1 des adolescents

La dépression est la principale cause de maladie et de handicap des jeunes âgés de 10 à 19 ans, selon un rapport publié mercredi par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
C'est la première cause de maladie chez les jeunes. La dépression touche les adolescents plus qu'on ne le croit. Selon une étude inédite de l'Organisation Mondiale de la santé réalisée en compilant les données de 109 pays, on connait désormais mieux les maux des ados de 10 à 19 ans.
En outre, l'OMS note que les trois causes principales des décès des adolescents dans le monde sont "les accidents de la route, le
SIDA et le suicide". En 2012, 1,3 million d'adolescents sont décédés dans le monde.

Tentative de suicide

Au niveau mondial, la dépression est la première cause de maladie chez les 10-19 ans, alors que le suicide est la troisième cause de décès. La dépression de l'adolescent est, la plupart du temps, dissimulée. Si on ne la repère pas à temps, elle peut se révéler brusquement par une tentative de suicide. Chaque année en France, environ 700 adolescents mettent fin à leur vie.
 
Premiers symptômes dès 14 ans
Certaines études montrent que la moitié des personnes qui développent des troubles mentaux présentent leurs premiers symptômes avant l'âge de 14 ans.
En prodiguant les soins nécessaires à temps aux adolescents atteints de problèmes de santé mentale, on évite les décès, mais aussi les « souffrances tout au long de leur vie», précise l'OMS.
 
Une période clé
L'organisation souligne que l'adolescence est une période très importante pour poser les bases d'une bonne santé à l'âge adulte. C'est à ce moment-là qu'apparaissent, ou son renforcés, de nombreux comportements et conditions favorisant le développement des principal maladies non transmissibles.

http://lci.tf1.fr/science/sante/la-depression-maladie-numero-1-des-adolescents-8418661.html
 

lundi 11 mai 2015

Les vaccins en rupture de stock dans les pharmacies

Ce n'est pas la pénurie totale, mais les rouages de la distribution des vaccins s'avèrent quelque peu grippés ! Et cette pénurie de vaccins touche l'ensemble du territoire français. Aussi, de nombreuses pharmacies castraises* ne disposent plus du tout de certains vaccins depuis quelque temps déjà… et pour longtemps ! Ruptures de stocks au sein de nombre des 20 pharmacies que compte la ville…

Plus de Tetra et Quinta

Ainsi, plus particulièrement, les vaccins Infanrix Tetra et Quinta ou leur concurrent Pentavac ne sont plus disponibles depuis plusieurs mois. Ces vaccins destinés aux bébés à partir de 2 mois contiennent les 3 vaccins obligatoires (DTP : diphtérie, tétanos, poliomyélite), combinés aux composantes de la coqueluche. La pénurie affecte également les vaccins contre la tuberculose (BCG). «C'est une horreur, lance-t-on du côté de la pharmacie du Cèdre. Cela devient de plus en plus compliqué. Cela dure depuis des mois et nous avons très peu d'informations.»
«Encore ce matin, plus de Tetravac Sanofi Pasteur MSD (NDLR : prévention de la diphtérie, du tétanos, de la coqueluche et de la poliomyélite) ni même de Repevax adultes (Sanofi Pasteur), signale la pharmacie Dufiet. Le BCG, cela fait un moment déjà. On nous parle de fin d'année pour un retour à la normale.» Et d'ajouter : «Nous essayons de trouver des solutions avec d'autres vaccins ; c'est compliqué, surtout pour bien respecter le protocole des vaccinations.» «En concertation avec le médecin, on se débrouille tous comme on peut, confirme Fabienne Galilea.»

Aller au centre dispensaire

«Priorix rougeole-oreillons-rubéole, Repvax, Infarix quinta GSK ... et BCG depuis un petit moment : tout fait défaut, indique la pharmacie de la Gare. Et j'ai des ordonnances en suspend. Les usagers essaient de faire le tout de ville. Mais, la situation devient pénible partout»
«Chez nous, les vaccins Tetravax, c'est depuis février, précise-t-on au Martinet.Nous proposons l ‘Infarix Hexavalent sur recommandation du Haut conseil de la santé publique (HCSP) ; mais un grand nombre de parents sont réticents : il contient, en plus des composantes diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, et haemophilus influenzae de type b... et la composante hépatite B ! Or de nombreux parents ne souhaitent pas faire vacciner leur enfant contre l'hépatite B.» Même constant d'ailleurs sur ce sujet à Lameilhé.
Mais, que les Castrais se rassurent, dans l'attente d'une amélioration nationale - donc locale - il reste bien une solution : le dispensaire.
«Bien évidemment, le centre de vaccinations du centre hospitalier, reste la solution notamment pour les cas urgents, fait ainsi justement observer la pharmacie Carnot.
* Toutes les pharmacies castraises ont accepté de répondre à notre enquête à l' exception de la pharmacie des Arcades.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/11/2102336-les-vaccins-en-rupture-de-stock-dans-les-pharmacies.html

dimanche 10 mai 2015

Cancer : conseils pour limiter les risques en cuisine

Il est bien évident qu'il faut favoriser certains aliments si l'on veut se prémunir des cancers. Mais les modes de cuissons et les ustensiles de cuisine peuvent aussi jouer un rôle. Y a-t-il différentes qualités de cuisson ?
Une bonne cuisson c'est une cuisson qui :
conserve au maximum les nutriments et micronutriments des aliments, et donc de potentiels agents anti cancer.
n'entraîne pas la formation de molécules toxiques et potentiellement cancérigènes.
préserve les saveurs et les couleurs.
A éviter
Le barbecue traditionnel entraîne la formation de composés chimiques dont certains, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), ont des propriétés cancérigènes. Toutefois, il est possible de limiter ce risque en prenant quelques précautions afin que les aliments ne soient pas au contact direct de la flamme :
régler la hauteur de cuisson à au moins 10 cm des braises ou opter pour un barbecue vertical,
recouvrir le foyer d'un léger tapis de cendres,
retirer le gras apparent des viandes.
Le micro-ondes, car les aliments y perdent une grande partie de leurs nutriments, dont certains aux vertus préventives du cancer. Cette cuisson entraîne par ailleurs l'oxydation de certaines graisses, sources de radicaux libres.
La friture qui détruit les nutriments des aliments et génère des substances cancérigènes.
A privilégier
La cuisson à la vapeur.
La cuisson en papillote dans du papier sulfurisé (et non dans du papier aluminium).
La cuisson lente au four, en cocotte, en tajine.
Faut-il prendre aussi des précautions avec les ustensiles de cuisine ?
« En matière de prévention anti cancer, il faut non seulement faire attention aux aliments, mais aussi à leurs contenants », insiste le Dr Laurent Chevallier.
Le PTFE (ou polytétrafluoroéthylène, plus connu sous la marque déposée Téflon) est un revêtement antiadhésif qui requiert l'utilisation du PFOA, une substance classée parmi les perturbateurs endocriniens. D'ici 2015, il devrait disparaître de la circulation, mais dès à présent, mieux vaut remplacer ses poêles et casseroles antiadhésives par de l'Inox ou de la céramique (aux normes françaises) et ses plats à tarte par leur version en verre.
Certains plastiques contiennent du (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 8 mai 2015

Le virus Ebola découvert dans l'œil d'un médecin

Le virus Ebola a été découvert pour la première fois dans l'oeil d'un ancien malade deux mois après sa guérison de l'infection, a rapporté jeudi le New England Journal of Medicine. Il s'agit d'un médecin américain, le Dr Ian Crozier, 43 ans, qui avait été déclaré malade d'Ebola en septembre 2014 alors qu'il travaillait pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Sierra Léone.

Il avait été rapatrié aux Etats-Unis pour être soigné à l'Hôpital Emory à Atlanta (Géorgie) dans une unité spécialement aménagée. Le Dr Crozier était sorti en octobre du centre hospitalier n'ayant plus de trace du virus.

Mais deux mois plus tard, il a eu une inflammation de l'oeil gauche dans lequel la pression intra-oculaire était très élevée, provoquant un enflement et de sérieux problèmes de vision. Il est retourné à l'Hôpital Emory où un ophtamologue, le Dr Steven Yeh a effectué un prélèvement du fluide dans la chambre antérieure de l'oeil pour l'analyser découvrant la présence du virus Ebola qui n'était toutefois pas présent dans les larmes et les tissus extérieurs de cet oeil.

Une possible contamination oculaire

De ce fait, il ne présentait pas de danger d'infection pour les autres. Mais, a souligné le Dr Yeh, ce cas montre que les survivants de l'infection par Ebola doivent se faire suivre pour une possible contamination oculaire. On ignore combien de temps elle peut persister. Cette infection a provoqué une uveitis, une inflammation de l'intérieur de l'oeil. Outre une perte importante de sa vision, l'iris de l'oeil a changé de couleur passant du bleu au vert dix jours après le début des symptômes.

Après un traitement intensif avec différents médicaments dont un corticostéroïde, le Dr Crozier a commencé à récupérer la vision perdue mais pas encore totalement à ce jour. Son oeil a aussi retrouvé sa couleur normale.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/08/97001-20150508FILWWW00012-le-virus-ebola-decouvert-dans-l-il-d-un-medecin.php

mardi 5 mai 2015

Et voici l'autotest du sida

Réclamé de longue date par les associations et médecins, promis par la ministre de la Santé en décembre dernier pour cet été, le premier autotest sanguin de dépistage du sida va cette fois vraiment arriver en pharmacie. Fabriqué et commercialisé par la société française AAZ, il vient d'obtenir son marquage CE, sésame sans lequel sa vente sur le territoire était impossible
Le temps de le produire en quantité et de peaufiner quelques derniers détails, il sera disponible fin juin. De la même façon que l'on peut y acheter un test de grossesse, on pourra donc se procurer de quoi tester une goutte de sang et en quinze minutes connaître sa séropositivité. Sans passer préalablement par la case médecin, structure associative ou centre de dépistage, fût-il anonyme et gratuit.

Pour quoi faire ? En 2010, la gamme d'outils pour traquer la séropositivité s'était déjà élargie avec l'arrivée de tests d'orientation au diagnostic rapide (Trod) qui ont été mis à disposition des structures associatives. Accessible encore plus largement, l'autotest est salué par tous les spécialistes comme une arme de plus dans la lutte contre la propagation du virus, notamment pour aller chercher l'épidémie cachée -- et la traiter au plus vite --, chez ceux qui s'abstiennent de tout test, car ne se sentant pas « à risque ». Il ne s'agit pas d'un diagnostic complet, mais bien d'un dépistage qui détecte les anticorps produits lors de l'infection au VIH, indicateurs d'une réaction du système immunitaire qui a rencontré le virus.

Quelle fiabilité ? Comme le test Biosure HIV Self, autorisé dans les pharmacies anglaises il y a une semaine, l'autotest VIH made in
France a une fiabilité proche des 100 %. Rien ne sert cependant de se précipiter en pharmacie dès le lendemain d'un rapport à risque. « On ne peut pas aller plus vite que la musique de nos corps », précise l'infectiologue Gilles Pialoux : il existe en effet un temps de séroconversion pendant lequel aucun anticorps n'est détectable. AAZ assure la fiabilité maximum de son autotest pour une infection qui date de trois mois, au minimum.

Où l'acheter, à quel prix ? L'autotest sera vendu 28 € (25 € si le
gouvernement lui accorde une TVA à 5 % comme le préservatif) en pharmacie, en libre-service, ou sur le site Internet d'une officine. Les cabinets médicaux n'en auront pas à disposition, pas plus qu'ils n'ont eu accès aux Trod. « La législation en interdit la vente aux professionnels de santé, regrette Pierre, médecin généraliste. Il serait pourtant intéressant -- et simple -- de pouvoir le proposer à nos patients de la même façon qu'on leur propose un dépistage cholestérol... » Les structures associatives, elles, sont en pourparlers pour en obtenir et pouvoir dépister gratuitement les populations pour lesquelles le prix est trop élevé.

Et après, on fait quoi ? Si le test est positif, on ne le garde évidemment pas pour soi, prostré dans sa salle de bains ou en faisant l'autruche. « On n'est heureusement plus à l'époque où l'on songeait à se jeter par la fenêtre en cas de séropositivité », rassure-t-on chez Aides. Le dépistage, qui doit d'abord être suivi d'une prise de sang pour confirmer le diagnostic, permet d'être mis sous traitement rapidement : éviter, du coup, la propagation du virus à ses très proches et l'évolution vers la maladie déclarée. Pour ceux qui ne sauraient à quel médecin se vouer, la mise à disposition du test ira de pair avec l'accessibilité de la plate-forme d'écoute et d'orientation gratuite de Sida Info Service, 7 jours sur 7.

http://www.leparisien.fr/societe/et-voici-l-autotest-du-sida-05-05-2015-4746809.php

lundi 4 mai 2015

Coeur artificiel Carmat : le 2e patient implanté est décédé

Le deuxième patient qui s'est vu implanter un coeur artificiel Carmat est mort samedi d'une insuffisance respiratoire, près de 9 mois après son opération. C'est la société qui l'a annoncé ce lundi dans un communiqué.
Il y a un mois à peine, les nouvelles étaient pourtant rassurantes. Le deuxième patient ayant reçu un coeur artificiel conçu par Carmat est décédé le 2 mai, a annoncé ce lundi la société française dans un communiqué, confirmant une information de Libération. Il a été hospitalisé à Nantes vendredi 1er mai dans la soirée à la suite d'une insuffisance circulatoire. "Une dérive fonctionnelle de la prothèse" a été constatée. Une nouveau coeur lui a alors été implanté mais le patient a souffert de complications post-opératoires.

L'homme de 69 ans avait été opéré pour la première fois le 5 août dernier au CHU de Nantes (Loire-Atlantique). Il aura donc survécu près de neuf mois avec le coeur artificiel.
Dans un entretien au JDD en avril dernier, il disait pourtant se "sentir revivre". Son médecin racontait même que son patient avait repris l'activité physique et saluait ses progrès. "Son quotidien, c'est celui de nous tous", affirmait ainsi le spécialiste à ce moment-là.
Un 3e patient implanté


Carmat a par ailleurs confirmé l'implantation de son coeur artificiel chez un troisième patient le 28 avril, dans le cadre d'un essai de faisabilité, qui doit inclure au total quatre patients en insuffisance cardiaque dont le pronostic vital est engagé à brève échéance. "La société mène actuellement l'analyse des données de la prothèse dans le respect du protocole de l'essai clinique, afin d'identifier les causes possibles du décès et d'assurer des conditions de sécurité maximale pour le troisième patient implanté", explique la société dans son communiqué. Les critères de succès comportent entre autres la survie à 30 jours après l'implantation et la récupération fonctionnelle des organes vitaux.

Le premier porteur d'un coeur artificiel Carmat, Claude Dany, 76 ans, était lui aussi décédé le 2 mars 2014, 74 jours après l'implantation

http://lci.tf1.fr/science/sante/coeur-artificiel-carmat-le-2e-patient-implante-est-decede-8604346.html

Fin de vie : le docteur Bonnemaison retrouve un poste à l'hôpital de Bayonne

L'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison a retrouvé lundi "un poste non médical" dans un service administratif de l'hôpital de Bayonne, a annoncé la direction de l'établissement.
"A compter de ce jour, Nicolas Bonnemaison occupe un poste de chargé d'études dans le secteur administratif, auprès de la Direction des Affaires générales et de la Direction des Affaires financières", indique dans un bref communiqué la direction du Centre hospitalier de la Côte Basque (CHCB) à Bayonne.

Un CDD à mi-temps

"Il s'agit d'un emploi contractuel à mi-temps et à durée déterminée", précise le communiqué. La direction de l'hôpital et Nicolas Bonnemaison se sont refusés à tout commentaire ou explication sur cette décision.
En février, Michel Glanes, directeur du CHCB, nous avait indiqué avoir "donné son accord pour qu'une réflexion soit engagée autour de la réintégration professionnelle du Dr Nicolas Bonnemaison."

Il sera rejugé à Angers en octobre

Poursuivi pour sept cas "d'empoisonnement" sur des patients âgés et en fin de vie entre 2010 et 2011 au sein de l'Unité d'hospitalisation de court séjour (UHCS) de l'hôpital de Bayonne - des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité -, l'ancien urgentiste, 54 ans, avait été acquitté le 25 juin par la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques à Pau.
Mais le Parquet général, qui avait requis cinq ans de prison avec sursis, a fait appel le 2 juillet de l'acquittement. Nicolas Bonnemaison sera donc rejugé devant une Cour d'assises, à Angers, du 12 au 23 octobre.

Toujours radié de l'Ordre des médecins

Dans une procédure disciplinaire distincte des poursuites pénales, Nicolas Bonnemaison avait, le 1er juillet 2014, été formellement radié de l'Ordre des médecins, une décision confirmée par le Conseil d'Etat le 30 décembre dernier.
Nicolas Bonnemaison pourra demander le réexamen de la décision de radiation qui le frappe si, après le verdict en appel à Angers, des faits ou éléments nouveaux sont de nature à établir son innocence. En l'absence de fait nouveau, il pourra demander à l'Ordre des médecins un réexamen de sa situation à l'issue d'un délai de trois ans.
http://www.sudouest.fr/2015/05/04/fin-de-vie-le-docteur-bonnemaison-retrouve-un-poste-a-l-hopital-de-bayonne-1911057-4344.php