lundi 4 mai 2015

Fin de vie : le docteur Bonnemaison retrouve un poste à l'hôpital de Bayonne

L'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison a retrouvé lundi "un poste non médical" dans un service administratif de l'hôpital de Bayonne, a annoncé la direction de l'établissement.
"A compter de ce jour, Nicolas Bonnemaison occupe un poste de chargé d'études dans le secteur administratif, auprès de la Direction des Affaires générales et de la Direction des Affaires financières", indique dans un bref communiqué la direction du Centre hospitalier de la Côte Basque (CHCB) à Bayonne.

Un CDD à mi-temps

"Il s'agit d'un emploi contractuel à mi-temps et à durée déterminée", précise le communiqué. La direction de l'hôpital et Nicolas Bonnemaison se sont refusés à tout commentaire ou explication sur cette décision.
En février, Michel Glanes, directeur du CHCB, nous avait indiqué avoir "donné son accord pour qu'une réflexion soit engagée autour de la réintégration professionnelle du Dr Nicolas Bonnemaison."

Il sera rejugé à Angers en octobre

Poursuivi pour sept cas "d'empoisonnement" sur des patients âgés et en fin de vie entre 2010 et 2011 au sein de l'Unité d'hospitalisation de court séjour (UHCS) de l'hôpital de Bayonne - des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité -, l'ancien urgentiste, 54 ans, avait été acquitté le 25 juin par la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques à Pau.
Mais le Parquet général, qui avait requis cinq ans de prison avec sursis, a fait appel le 2 juillet de l'acquittement. Nicolas Bonnemaison sera donc rejugé devant une Cour d'assises, à Angers, du 12 au 23 octobre.

Toujours radié de l'Ordre des médecins

Dans une procédure disciplinaire distincte des poursuites pénales, Nicolas Bonnemaison avait, le 1er juillet 2014, été formellement radié de l'Ordre des médecins, une décision confirmée par le Conseil d'Etat le 30 décembre dernier.
Nicolas Bonnemaison pourra demander le réexamen de la décision de radiation qui le frappe si, après le verdict en appel à Angers, des faits ou éléments nouveaux sont de nature à établir son innocence. En l'absence de fait nouveau, il pourra demander à l'Ordre des médecins un réexamen de sa situation à l'issue d'un délai de trois ans.
http://www.sudouest.fr/2015/05/04/fin-de-vie-le-docteur-bonnemaison-retrouve-un-poste-a-l-hopital-de-bayonne-1911057-4344.php

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